lundi 10 mars 2008

LES TERMINALES BAC PRO PRESENTENT HISTOIRES DE FAMILLES











Vendredi 7 mars, les Terminales Bepa SAP, les Premières et Terminales Bac Pro SMR ont vu Histoires de Familles, joué par la compagnie Tekéli au théâtre du Grand Rond, à Toulouse.

Elles vous en disent un peu plus dans les commentaires liés à cet article.

11 commentaires:

Nathalie & Lysiane a dit…

La pièce comporte 11 tableaux. Il ne s'agit pas d'une histoire qui se déroule avec un début et une fin mais dans 11 moments autonomes qui évoquent la guerre.
Les personnages et le décor sont identiques.
Chaque fin de tableau est signalé par l'extinction de la lumière. La mort des parents revient à chaque fin de tableau.

Lysiane & Nathalie :p

marianne81 a dit…

Le Théâtre du Grand Rond, Salle chaleureuse et accueillante, le Grand Rond attire un public très nombreux une multitude de spectacles (80 par an environ, principalement de la région).
L'équipe a toujours envisagé ce lieu comme celui de la convivialité, de l’échange et de la découverte.
La programmation est des plus diversifiées.

Marianne et Virginie

gaëlle et julie a dit…

Qui est l'auteur ???????

Biljana Srbljanovic

Elle est née à Belgrade en 1970. Alors qu'elle étudie à l'Académie des Arts Dramatiques de Belgrade, seul le cinéma l'intéresse. Elle est contre le théâtre, la théâtralité qu'elle juge trop artificielle. Elle veut devenir critique de films.

Elle crée sa première pièce La Trilogie de Belgrade dans sa ville natale en 1997. Elle reçoit le prix de la meilleure pièce au festival de Novi Sad en 1998 grâce à son œuvre théâtrale Histoires de famille, qui est par la suite traduite et jouée dans différents pays tels que l’Allemagne, la Slovénie, la Pologne, les Etats Unis, les Pays Bas et enfin la France. Jouée sur toutes les scènes internationales et traduites en 20 langues, Biljana Brbljanovic ne se contente pas d'être un auteur à succès ; elle s'est fait aussi connaître en publiant en 1999 des chroniques de Belgrade sous les bombes dans “Der Spiegel” et “La Repubblica”.

Biljana Srbljanovic vit à Belgrade ; elle y enseigne à l'Académie des Arts Dramatiques.
Aujourd'hui, elle est auteur associée à La Schaubühne de Berlin et au Théâtre Studio d'Alfortville.
Et elle collabore également aux activités du Théâtre Atelje 212.

Gaëlle et julie

Audrey et kelly a dit…

Les Comédiens:
Concernant les comédiens a la fin de la pièce il y eu des échanges entre les spectateurs et les comédiens.
Il leur a été demandé si cela n'était pas trop difficile de faire abstraction de leurs rôles."ils ont répondu qu'il valait mieux oublier son personnage afin de na pas devenir trop étouffé et fou de son propre métier d'acteur".
Ensuite la question suivante a été de savoir si le rôle dont disposait les comédiens était facile a exercer? "Il a été affirmé qu'au début cela n'a pas été très simple afin de ne pas tomber dans l'excès et le ridicule de l'adulte/enfant. Mais avec le temps cela a été de )plus en plus simple et avec plus de plaisir a jouer la scène."

"Kelly et audrey"

line et christelle a dit…

Les personnages sont vêtu d’habits pauvres ce qui représente leur niveau de vie peu élevé. Le décor a été le même tout au long de la pièce il représente l’intérieur de la maison principalement la chambre et la cuisine et le coin du chien. Lors du début du jeu des enfants, ils rajoutent des accessoires qui distingueront le rôle de chacun. Comme la mère qui enfile une blouse, ce qui montrent la place de la femme dans la famille, elle est femme au foyer, soumise aux exigences de son mari. L’enfant a acheter des chaussures « reebok » avec de l’argent volé a son père. Ces chaussures représente l’appartenance a un certaines catégorie de personnes. Grâce aux tenues et au décor nous pouvons comprendre le milieu dans lequel ils vivent et le caractère de chacun des personnages.

Céline et Manue a dit…

HISTOIRE DE FAMILLE




Cette pièce parle des différentes problématiques rencontrées dans certaines familles et les aléas de la vie.

Les problèmes étant :

· Maltraitance : Le père bat son fils et effraye la mère.
· Sexisme : Le père et le fils pensent que les femmes sont des sexes faibles.
· Cruauté : La jeune fille ne parlant pas le serbe est considérée comme un chien.
· Conflits familiaux : Désir d’un adolescent réprimé par l’argent.
· Sexualité : Fierté d’un ados après son premier rapport sexuel
· Terreur : Déchirement des familles après la guerre du Kosovo.
· Cruauté : Laisser une personne mourir de faim.
· Homicide involontaire : La jeune fille que l’on considère comme un chien a tué ses parents sans intentions.

Ces problèmes sont éternels c’est un phénomène courant dans notre société

priscilla et magali a dit…

Histoires de famille

Dans la pièce de théâtre Histoires de famille, on retrouve quatre personnages avec un rôle bien défini ; quatre adultes qui jouent aux enfants jouant eux-mêmes aux adultes.
Il y a le père de famille qui se prénomme Voïn, la mère Milena, le fils Andrian et Nadejda qui joue le rôle d’un chien.
Le père est le chef de famille. Tout au long de la pièce, on le retrouve sous différentes facettes, par exemple il a des propos misogynes, on le retrouve violent, agressif ou quelque fois dominé par la mère.
Celle-ci est souvent sur le dos de son fils, elle joue vraiment le rôle d’une mère au foyer (cuisine, gère les comptes…)
Concernant le fils, lui, voudrait plus de liberté, il est dans son monde, ne se préoccupe pas des histoires d’adultes.
Nadejda, qui se retrouve en plein milieu de leurs jeux, y participe en jouant un chien, elle ne parle pas du moins pas beaucoup, elle est méfiante, observatrice, ne se mêle pas à la famille.

audrey a dit…

C’est l’histoire de quatre enfants qui jouent le rôle de onze familles différentes après la guerre et le « bourbier » dans lequel s'est enfoncé son pays sous la houlette de dirigeants dont l'idéologie haineuse a conduit à la barbarie et à l'écroulement que l'on sait. Comment survivre après cela?
Chaque fin de scènes était coupée par la mort des deux parents.

Voici la première scène :

Elle débute par une partie de balle entres les parents et le fils au moment de passer à table. La mère demande à son fils de se laver les mains, mais celui- ci riposte. Le père en désaccord avec la mère autorise son fils à venir à table sans écouter sa femme.
Lors du repas le fils refuse de manger la soupe de sa mère, donc un conflit éclate entre le père et son fils. Le père, pris de colère, attrape sa ceinture et frappe son fils en lui faisant la morale.

Elodie et Marine a dit…

Histoire de famille

Son et lumière

Tout le long de la pièce nous avons pu remarquer que le bruit exprimer le danger, la mort, la peur à chaque fin des actes. Ce bruit était très fort. La lumière éteinte évoque la mort, la nuit, et le changement d’actes. Ces deux effets s’accordent bien sur chaque fin. Enfin à chaque début des actes, la lumière est tamisée pour représenter le soleil levant (le matin) qui se reflète sur le lit.

marion et jessica a dit…

Questions au metteur en scène

Qu'est ce qui vous a donné envie
de mettre en scène cette pièce de théâtre?

Le metteur en scène nous a répondu qu'au début, ce sont les comédiens qui en ont eu l'idée. Le metteur en scène n'était pas du tout d'accord pour créer cette pièce. Après plusieurs lectures du texte, il a voulu essayer. Il voulait changer de thème, ne pas rester dans la banalité, il voulait du renouveau.

Le metteur en scène assiste-t-il à toute les représentation de Histoires de famille ?

Pour le moment, il a toujours participé aux représentations de sa pièce de théâtre, car il fait la sonorisation, mais si cela devait arriver, il délèguerait son travail aux comédiens ou à d’autres personnes compétentes. Il est le point clé, il sait quelles sont les meilleures décisions pour le bon fonctionnement de sa pièce.

anais et cindy a dit…

La gestuelle et les mimiques de la scène


Tout d’abord, dans l’ensemble, la pièce est très agitée, les gestes sont exagérés et amplifient les dialogues et les sentiments.
Ensuite la gestuelle est très utile pour l’entrée en scène d’un personnage sans parole, comme Nadejda. Elle joue le rôle du chien, car venant d’un autre pays, elle utilise les gestes et mimiques pour s’exprimer. Comme chez un chien, la crainte est représentée par la position recroquevillée, la joie par le fait de tirer la langue, la méchanceté en montrant les dents , la faim en se léchant les babines, faire les yeux doux et alléchés et d’autres expressions de chien sont représentées par ses postures et gestes.
De plus la gestuelle, les mimiques et postures sont importantes aussi au moment des scènes sans parole, par exemple la scène érotique entre Nadejda et le fils. Cet acte est mis en scène par des cris de folie, une poursuite, et ensuite leur corps à corps. Celles-ci sont en permanence mises en évidence par la lumière.
Et enfin, les déplacements sur scène permettent de faire des mouvements plus amples, plus en harmonie avec l’espace de la scène où ils jouent. Ces mouvements sont souvent maladroits dans la pièce, ce qui traduit l’imprudence des enfants ou/et la colère des adultes.
Tout cela représente le paralangage du théâtre, c’est-à-dire un autre moyen d’exprimer ses sentiments qu’avec des mots.