vendredi 17 décembre 2010

exposition à l'Oustal

Monsieur castel enseigant en histoire accueille l'exposition:
"Désobéir pour Sauver" 
prêtée par l'office nationale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.
Elle sera inaugurée 
le jeudi 6 janvier 2011 à 17 heures à l'accueil
et restera dans nos murs pendant 15 jours (dans la salle des secondes 1).

"Désobéir pour sauver" évoque les policiers et gendarmes français qui -pendant la seconde guerre mondiale- ont désobéi à Vichy, l'Etat français, pour sauver des Juifs.

Le catalogue de l'exposition est en ligne:
http://www.onac-vg.fr/files/uploads/file/ONACVG_Lesjustes.pdf

jeudi 16 décembre 2010

gagnant du Quizz cinéma

Dany remercie Lisa de l'avoir aidé dans le quizz

Suite à la rencontre des 1eres Bac pro avec mme Pero

Est-ce que ce boulot est très dur à des moments ?
Les professions de la santé sont des métiers difficiles dans l’implication à l’autre. L’infirmier est au service de la personne, notamment la personne en souffrance. Il faut savoir aider ces personnes dans leur douleur physique ou psychologique. Donc, on est amené parfois à accompagner ces personnes lors de situation de grande souffrance. Dans l’instant, on est présent, on gère l’émotion mais, par la suite l’émotion parfois prend le dessus. Mais, je rappelle que dans ce métier nous sommes une équipe et c’est notre force.

Pour faire infirmière spécialisée en anesthésie, quelles études faut-il avoir ? Combien d’années après le bac ?
Avant tout, il faut être Infirmier diplômé d’état et avoir exercé pendant deux ans.
Ensuite, après un concours d’admission, deux années d’étude sont nécessaires pour la formation d’Infirmier Anesthésiste Diplômé d’Etat (IADE).( BAC + 5). A la suite de cette formation, l’IADE exercera soit au bloc opératoire, soit en salle de réveil, soit dans un service de réanimation polyvalente ou encore en SAMU. Il dispensera des soins et des gestes techniques dans les domaines de l’anesthésie-réanimation, l’urgence et la prise en charge de la douleur.

Quel est le mieux entre infirmière libérale et infirmière en hôpitaux ?
Il n’y a pas « de mieux » entre ces deux différents secteurs d’activité. Dans ces deux secteurs, le métier de base reste le même. Après, l’infirmier développe selon son parcours de formation des intérêts professionnels et un projet professionnel personnel. Ainsi, par la suite, il choisit un secteur d’activité, soit accueillir la personne dans une structure soit faire la démarche du prendre soin au domicile de la personne. Deux manières de soigner dont l’approche est différente. On ne soigne pas une personne de la même façon chez elle (où elle a tous ses repères) qu’à l’hôpital( où elle se retrouve dans un lieu totalement inconnu) !

Pour faire puéricultrice, par quelles études faut-il passer ?
Après l’obtention du diplôme d’état infirmier, un an de formation supplémentaire est nécessaire. L’exercice de la profession infirmière entre les deux formations n’est pas obligatoire mais l’accès se fait toujours par le principe d’un concours d’entrée.

Travailler aux urgences est-il un métier dur moralement/psychologiquement ?
Comme je l’ai développé pour une autre question, le métier d’infirmier en soit est difficile parfois dans l’accompagnement de la personne. Dans l’urgence, l’agir est essentiel, cela demande d’avoir de l’expérience sur le terrain. Avec l’expérience, on a des gestes plus sûrs et surtout on apprend à gérer à la fois ses émotions et la pression de la situation.

Quelles études sont nécessaires pour travailler aux urgences ?
Quelle que soit la profession paramédicale exercée, il n’y a pas d’étude spécifique pour travailler aux urgences. Par contre, comme je l’ai déjà signalé, il est nécessaire d’exercer son métier préalablement en service de médecine ou de chirurgie pour se construire une expérience. Pour ma part, l’expérience professionnelle est indispensable pour exercer efficacement dans un service d’urgence.

Aimez-vous votre métier ? Quels sont les avantages ?
Oui, j’aime mon métier et je dirai même que je suis passionnée par ce métier. Les avantages sont liés dans un premier temps à l’enrichissement que nous recevons par la relation aux personnes. En étant au service de la personne et au service de la santé de la personne, la relation qui va se développer est d’une richesse extraordinaire. Dans un second temps, l’avantage de ce métier se situe dans les perspectives possibles d’évolution. En effet, l’évolution de carrière et le développement d’une expertise dans divers domaines sont très larges. Les possibilités sont multiples et très intéressantes tout au long de la carrière. Et je pense que pouvoir évoluer au sein d’une profession est une réelle chance de nos jours.

vendredi 3 décembre 2010

INTERVIEW de Mme PERO, travaillant aux Urgences d'Albi

Rêviez-vous d'être infirmière petite?
Non je rêvais d'être maîtresse. J'aimais l'école et je jouais à la maîtresse.

Que s'est-il passé pour avoir changé d'orientation?
Une maman infirmière m'a donné la vocation. Elle travaillait comme infirmière auprès d'enfants handicapés moteur et mentaux. J'ai aimé l'échange entre eux et ma mère. Pour elle, c'était une passion. C'est un métier rempli d'émotions: on en donne et on en reçoit énormément.
Et puis après j'ai vécu dans un milieu où il y avait des personnes âgées. J'aimais ce contact et je l'ai recherché par la suite. La personne âgée représente la sagesse, elle représente la richesse culturelle. Elle sont une philosophie de vie sur laquelle il faudrait prendre exemple.

Quel est votre parcours?
Quinze ans dans la filière infirmière en hôpital. J'ai fait un an de remplacement dans les services de réanimation, sept ans en médecine interne ( infectieux, hématologie, oncologie) et gastro-entérologie et pour finir, ensuite sept ans en urgences au SAMU 81. 

Pourquoi les urgences?
Lors de ma formation en trois ans, je souhaitais travailler en médecine pour être en lien avec des patients d'un certain âge ( environ soixante ans en moyenne) et pour prendre en charge le patient dans sa globalité. Dans un service de médecine, les pathologies sont diverses et les actes de soins également. Pour débuter cela amène une approche pluridisciplinaire dans une dimension très riche. Cette expérience m'a donné l'envie de m'orienter vers un service d'urgence pour m'adresser à tout public, dans un premier temps, du nouveau né à la personne de plus de cent ans, et pour pouvoir agir dans l'immédiateté avec l'assurance et l'expérience acquise dans la prise en charge des personnes.

Est-ce que ça demande de qualités particulières?
Il faut savoir garder son calme pour que la personne puisse ressentir de la confiance dans nos gestes et être rassurée. Il faut être efficace, rapide et calme.

Pour vous est-ce à dire que les urgences c'est d'abord un métier de communication?
Bien sûr qu'il y a des gestes techniques, mais la communication est extrêmement importante et demeure un critère de motif d'entrée aux urgences. En réalité il y a seulement 20 % de gestes vitaux de réanimation. 
Toute la communication autour de la prise en charge de la personne et de la personne elle-même, est importante. Parfois dans une situation d'urgence une mamie ne se laissera pas prendre en charge tant qu'on n'aura pas géré la garde de ses chats sans nourriture, ni sortie, seuls chez elle. Et du coup le moindre petit détail compte dans la communication avec les personnes entrant aux Urgences. 

Vous utilisez beaucoup le mot personne.
On ne peut s'arrêter à  la pathologie. Il faut prendre en compte la personne, mais aussi son environnement. Parfois il faut gérer le malade et le conjoint. Oui prendre en soin une personne, c'est aussi prendre en soin  son entourage, en tenant compte de son contexte culturel, social, familial.
Par exemple aux urgences, il y a beaucoup d'entrées de personnes en détresse sociale, donc on gère la personne dans le service, mais il faut prévoir aussi le contexte dans lequel elle va revenir.

Qu'entendez-vous par détresse sociale?
Ça se traduit par des troubles du comportement,  les S.D.F. oui bien sûr, mais aussi toutes les personnes en difficulté sociale: les personnes sans travail avec de problèmes familiaux, d'agression , d'alcool , de drogues,  toutes les addictions, chez les adultes et les ados.
Du coup, on travaille avec les assistantes sociales qui sont dans les services, les associations, les hôtels prédéfinis qui accueilleront des femmes battues par exemple. On travaille aussi avec les services sociaux de l'enfance et parfois on est amené à prendre des décisions avec saisie du préfet soit pour faire une HO (hospitalisation d'office) soit pour placer des enfants en protection. Ce sont des décisions lourdes à prendre, même si on a un peu de culpabilité à le faire parfois. Cela fait partie de notre rôle de protection des personnes.

C'est un vrai travail d'équipe?
Oui, il faut savoir qu'on n'est pas seul. On travaille toujours en équipe pluri-professionnelle. On évolue comme une famille avec beaucoup de complicité, mais surtout on parle le même langage et la même émotion.On prend en charge les patients notamment les urgence vitales sans forcément parler : un geste, un regard suffit pour se  comprendre.
De plus, on a des réunions de service, des commissions dont je fais partie: la commission hémo-vigilance (CHST), la commission douleur ( CLUD). J'ai un diplôme universitaire de prise en charge de la douleur. Je fais aussi de la formation à ce sujet auprès des professionnels de santé : médecins, internes, infirmiers et aussi auprès des IFSI ( institut de formation de soins infimiers.). Je suis aussi moniteur de premiers secours et fais partie du CESU, le centre d'enseignement du SAMU 81. Ces divers moments nous permettent d'échanger entre professionnels sur les difficultés du métier.
 
 Comment avez-vous acquis cette force morale pour vivre au milieu de situations difficiles? 
Je suis entrée dans les urgences au bout de huit ans d'expérience, j'avais acquis une certaine maturité. J'ai appris à faire le lien entre la détresse, la pathologie et les actions à mener.

Et du coup est-ce difficile de renter chez soi et de tout oublier?
Oui, on rentre chez soi avec tout. On essaie de le partager avec le foyer  les amis, la barrière n'existe pas vraiment. Au bout de quinze ans d'urgences, j'avais besoin de passer à une autre vision du métier. Je crois que c'est un métier qu'on ne choisit pas par hasard. Avec l'expérience que j'ai acquise et la passion réelle que j'ai pour ce métier, je souhaite pouvoir partager cette expertise et cette passion et c'est pourquoi je veux devenir cadre de santé et formateur.
 
Quelle serait la leçon que vous voudriez voir retenue chez vos étudiants? 
Qu'ils soient à l'écoute. Si il y a l'écoute, le reste suivra. Une bonne écoute, ce sont de bons gestes et donc de bons soins.

NOUVEAUTES

Violaine adolescente découvre qu'elle est enceinte.

Le monde des Fourmis où comment on en apprend sur la nature humaine aussi.

Le cinéma depuis son origine à aujourd'hui

Une autre collection de XIII: XIII Mystery qui dans ce tome 1 se concentre sur le personnage de la Mangouste

jeudi 2 décembre 2010

rencontre avec mme Pero

Madame Pero, cadre de santé est en stage dans notre établissement. Elles travaille à Albi aux Urgences de l'hôpital. Pour cela le CDI propose une rencontre à ce sujet

le mardi 14 décembre
de 12 h 30 à 13h
et de 13h30 à 14h. 

Nous passerons dans vos classes pour que vous puissiez vous inscrire à cette animation.

Par ailleurs, elle va rencontrer des terminales bepa sap dans le cadre des cours de Mme Saïm pour parler d'orientation et des carrières de la santé et débattra avec les 1eres bac pro autour des questions déontologiques de la science et de la médecine en cours de MG1 français.

semaine cinéma

retour des semaines thématiques au CDI. 
Pour commencer le CINEMA


Du 6 au 10 décembre 2010
Semaine découverte « LE CINEMA »
 au CDI du lycée
Films anciens, Test, Revues, beaux livres sur le cinéma….
et une place de cinéma à gagner!!